Sunday 15 April 2018
Crescendo Magazine [Belgium]

Achterland d'A. T. De Keersmaeker Études pour piano de Ligeti

....ainsi que l'excellent pianiste Wilhem Latchoumia stupéfiant d'aisance face aux terrifiantes complexités rythmiques concoctées par Ligeti.

Patrice Liberman

Sunday 15 April 2018
Crescendo Magazine [Belgium]

Achterland d’A. T. De Keersmaeker Études pour piano de Ligeti

....ainsi que l’excellent pianiste Wilhem Latchoumia stupéfiant d’aisance face aux terrifiantes complexités rythmiques concoctées par Ligeti.

Patrice Liberman

Sunday 25 March 2018
Bachtrack

Le Parvis - Tarbes

Brouillard donne l'occasion à Wilhem Latchoumia de faire ressortir, entre les balancements de la main droite et les accords parallèles, une délicate voix intérieure. Il insiste avec humour sur le côté pesant du Général Lavine excentric sans jamais sombrer dans la lourdeur. Son jeu est vivant mais toujours équilibré, son rubato jamais exagéré et très contenu. Les fourmillements de Feux d'artifice laissent rapidement la place aux explosions. On voit les salves des fusées sortir des mains de l'interprète dans de larges mouvements continus, remplacées par une sonnerie finale que le pianiste fait ressentir lointaine, comme un écho. ....retour à l'époque classique avec le Fandango de Felix Maximo Lopez, une Sonate en ré majeur de Mateo Albeniz et une Sonate en ré majeur d'Antonio Soler....Ses mains rebondissent sur le clavier dès que les rythmes dansés se font plus présents, font carillonner les formes martiales et font ressortir avec douceur l'allure humoristique de certains traits..

Arnaud Saura-Ziegelmeyer

Sunday 25 March 2018
Bachtrack

Le Parvis - Tarbes

Brouillard donne l’occasion à Wilhem Latchoumia de faire ressortir, entre les balancements de la main droite et les accords parallèles, une délicate voix intérieure. Il insiste avec humour sur le côté pesant du Général Lavine excentric sans jamais sombrer dans la lourdeur. Son jeu est vivant mais toujours équilibré, son rubato jamais exagéré et très contenu. Les fourmillements de Feux d’artifice laissent rapidement la place aux explosions. On voit les salves des fusées sortir des mains de l’interprète dans de larges mouvements continus, remplacées par une sonnerie finale que le pianiste fait ressentir lointaine, comme un écho.

....retour à l’époque classique avec le Fandango de Felix Maximo Lopez, une Sonate en ré majeur de Mateo Albeniz et une Sonate en ré majeur d’Antonio Soler....Ses mains rebondissent sur le clavier dès que les rythmes dansés se font plus présents, font carillonner les formes martiales et font ressortir avec douceur l’allure humoristique de certains traits..

Arnaud Saura-Ziegelmeyer

Friday 1 December 2017
Anaclase : Chronique

Mozarteum - Salzbourg : Quintette de M. Srnka avec le Quatuor Diotima

Du pianiste, la finesse rigoureuse de la dynamique et la précision absolue des différentes natures d'attaque nécessitent le plus grand soin : Wilhem Latchoumia livre une approche positivement délicate.

BB

Friday 1 December 2017
Anaclase : Chronique

Mozarteum - Salzbourg : Quintette de M. Srnka avec le Quatuor Diotima

Du pianiste, la finesse rigoureuse de la dynamique et la précision absolue des différentes natures d’attaque nécessitent le plus grand soin : Wilhem Latchoumia livre une approche positivement délicate.

BB

Thursday 20 July 2017
Musicologie.org

Festival de Saintes

Même pour des compositeurs dont le nom est familier, il sort toujours quelques atouts de sa poche, soit en programmant des œuvres méconnues, soit en proposant une interprétation que lui seul pourrait envisager, et la magie opère. D'un tempérament de feu, Wilhem Latchoumia apporte à cette première partie thématique un caractère passionné et mystérieux, notamment grâce à son sens aigu du rythme, donnant une grande cohérence au programme. (De Falla ) Latchoumia montre un autre visage, reposant et lyrique, dans de belles couleurs « impressionnistes », toujours tintées de mystère. Ces différentes facettes pianistiques et son talent communicatif conquièrent l'auditoire qui applaudit très chaleureusement. (Mompou)

Strapontin au paradis

Friday 7 July 2017
La Nouvelle République

Festival de Chambord

Le début de la seconde partie fut marqué par l'éblouissante virtuosité du pianiste Wilhem Latchoumia qui enchanta le public avec son interprétation d'œuvres du Brésilien Villa-Lobos.

Alain Hénault

Saturday 15 April 2017
ConcertoNet

CD : De Falla [ La Dolce Volta]

Latchoumia n'a plus à prouver sa maîtrise pianistique et il met en valeur avec une acuité intense et une générosité souple et agile les sept œuvres de Falla qui représentent presque la totalité de sa production pour piano seul.... Latchoumia garde une certaine distance vis à vis de la «Danse du feu», toujours fougueuse mais plus belle et plus noble sous ses doigts que dans certaines interprétations plus intempestives. Le pianiste français en marque les contrastes et la grande variété de palette avec une grâce mordorée ou avec l'énergie burinée d'un soleil noir, le toucher ferme et les voix secondaires toujours limpides à l'égal de Jean-François Heisser (Mirare) ou d'Alicia de Larrocha (EMI). [ Fantasia Baetica]

Christine Labroche

Wednesday 2 November 2016
Telerama

Télérama - FFFF - Cd De Falla [ La dolce Volta]

Chaleur, générosité, intensité : les qualités du jeux de Wilhem Latchoumia captent à merveilles l'âme andalouse des œuvres de Manuel De Falla

Sophie Bourdais

Thursday 28 July 2016
ConcertoNet

Festival Messiaen - catalogue d'oiseaux

Wilhem Latchoumia, auquel échoient notamment des pièces («Le Chocard des Alpes», «Le Merle de roche») que certains des turbulents cadets de Messiaen – Boulez, Stockhausen – n'auraient sans doute pas reniées, dévore traits et accords avec une apparente facilité, mais avec une gourmandise dépourvue de tout excès de violence.

Simon Corley

Saturday 30 April 2016
Anaclase - Chroniques

Opéra de Toulon

L'interprète traverse ces transcriptions et paraphrases avec tant d'inspiration que de maestria, dans un souffle musical généreusement épique. La subtilité du tissage est idéale pour Tristan und Isolde für Pianoforte Op.112 du Triestin Alfred Jaëll (édité à Leipzig en 1862). Cette délicatesse de nuance livre une secrète Isolden's Liebestod S.447 (Liszt, 1867) qui absorbe l'écoute en son énigmatique lyrisme. .....Ainsi Wilhem Latchoumia nous revient-il pour une demi-heure espagnole entièrement consacrée à la verve de Manuel de Falla, lueur mordorée de clairs-obscurs peints d'une fine brosse,....

BB

Wednesday 1 November 2006
Concertonet.com

Energie

...plus mûr et plus expérimenté, Wilhem Latchoumia...Reflets dans l’eau puis La Soirée dans Grenade, respectivement extraits de la Première série (1905) des Images et des Estampes (1903).Son Debussy est solide et mat, ni alangui ni cotonneux, inhabituellement physique, mettant particulièrement en valeur les carrures de la première pièce ainsi que le rythme obsédant de la seconde. les Trois pièces (1933), concises et tardives, de Roussel. C’est ici une véritable fête: non seulement l’occasion d’entendre la musique de piano du compositeur français est bien trop rare, mais Wilhem Latchoumia, auquel la robuste santé de la partition convient parfaitement, y met une gourmandise et une aisance particulièrement réjouissantes. El Amor y la Muerte, extrait des Goyescas (1911) de Granados. Puissant et véhément, il laisse toutefois s’épanouir le chant sans le moindre artifice: voilà un artiste que l’on aura plaisir à retrouver dans le grand répertoire romantique, de Liszt à Rachmaninov en passant par Brahms. Avec un aplomb formidable, Wilhem Latchoumia conclut par le redoutable Ciclo brasileiro (1937) de Villa-Lobos, dont la générosité et l’énergie lui vont comme un gant. Que ce soit le caractère symphonique des Impressões sereisteras ou le feu d’artifice de rythmes et de couleurs de Festa no sertão, le lyrisme de Plantio do caboclo ou la rudesse de la Dança do Indio branco, rien ne semble devoir effrayer le tempérament athlétique du jeune pianiste, qui offre un bis plus apaisé mais aussi recherché que le reste de son programme: Bailecito (1940) de l’Argentin Carlos Guastavino

Simon Corley

Tuesday 31 October 2006
TELERAMA

Avis de Télérama

Il y a quelques mois, en effet, lors du concours Piano XXe siècle d\'Orléans, nous avons découvert Wilhem Latchoumia, un jeune pianiste éblouissant : élégance dramaturgique, palette sonore variée, toucher souple et franc.

Friday 31 March 2006
DIAPASON

Haut les mains

Quel test révélateur et redoutable qu’une œuvre de musique de chambre !.. seul Latchoumia se comporte en vrai chambriste, sa sonorité magnifique s’unissant à merveille à celle de ses partenaires dans un interprétation stylistiquement remarquable… Mais c’est une fois de plus Latchoumia qui, haut la main, fait la différence en osant avec jubilation les contrastes violents de la partition (Jodlowski). Logiquement et sans l’ombre d’une contestation, Latchoumia décroche donc le premier prix d’un concours où les jurés, une fois de plus, ont su distingués une vrai personnalité.

A. Cochard

Tuesday 28 February 2006
LA LETTRE DU MUSICIEN

"Le quatuor exigeait des qualités de chambriste accompli, mais aussi une maîtrise de l’ espressivo…alors même que Jodlowski mettait à l’épreuve la réactivité dynamique aux impulsions de l’électronique et la mise en place de l’imaginaire. Autant de qualités que possède le Français Wilhem Latchoumia, tout de souplesse, de beauté sonore et de fibre chambriste dans le Hindemith, fulgurant et inventif dans le Jodlowski."

Y. Tep

Friday 10 February 2006
L'HUMANITE

Le meilleur du piano contemporain

Pour sa septième édition, le Concours International de piano d’Orléans à distingué, mardi 7 février, le talentueux Wilhem Latchoumia. Un choix fondé sur l’extrême diversité de la palette de son jeu et sons sens incroyable du rythme… un parcours qui lui a permis de développer ce toucher vraiment singulier, tout à la fois vif et juste…Deux ouvrages donc, complètement différents l’un de l’autre, qui avaient bien sur pour objectif de solliciter la virtuosité des pianistes mais aussi leur intelligence musicale et leur capacité d’empathie.

J-A Nielsberg

Wednesday 8 February 2006
RESMUSICA

"Le français Wilhem Latchoumia étaient en synergie parfaite avec le groupe pour valoriser l’écriture polyphonique et faire circuler la mélodie de timbres…, les trois autres pianistes furent excellents « acteurs » dans ce « thriller » déjanté mais c’est sans conteste Wilhem Latchoumia qui en fut la vedette avec une énergie, un sens de la répartie et une digitalité prodigieuse qui séduit le public, mais aussi le jury."

Wednesday 8 February 2006
LA SCENE

A 31 ans, le pianiste lyonnais est devenu le premier Français à se placer en tête de cette compétition biennale…Lors de la finale, Wilhem Latchoumia s’est distingué par un jeu fluide et la richesse de sa sonorité dans le redoutable « Quatuor pour piano, violon, violoncelle et clarinette » de l’allemand Paul Hindemith, où il s’es révélé être un chambriste beaucoup plus attentif à ses partenaires que ses concurrents. Le lauréat a ensuite développé son approche tellurique, pleine de reliefs, de « Série Noire (Thriller) » du Français Pierre Jodlowski ( né en 1971), une pièce donnée en création mondiale, dans laquelle il a livré un vrai combat avec le dispositif électroacoustique…

AFP – B. FAUCHET

Monday 6 February 2006
CONCERTCLASSIC.COM

Test redoutable et o combien révélateur dans une finale q’un ouvrage de musique de chambre tel que le Quatuor de Hindemith !…Wilhem Latchoumia surclasse aisément ses rivaux. Enfin de la musique de chambre, a-t-on envie de s’exclamer en l’entendant dans Hindemith…. Vigueur, souffle, naturel, virilité du propos : Latchoumia s’engage totalement et parvient, avec ses partenaires, à un résultat magnifique. Nous ne sommes plus dans un concours, mais au concert ! Quelle réussite aussi dans l’ouvrage de Jodlowski ! L’interprète assume la dimension spectaculaire de l’ouvrage. La beauté et la plénitude de sa sonorité l’autorisent à toujours respecter (il est le seul à y être parvenu !) sans jamais « taper ».

A. Cochard

Thursday 24 March 2005
LA LETTRE DU MUSICIEN

Jeunes talents et premières armes aux Invalides

… Wilhem Latchoumia s’associa ensuite à la pianiste ( Florence Boissolle) pour Six pièces op.11 de Rachmaninov pour piano à quatre mains. On eut déjà une idée de l’ampleur du son qu’il devait déployer par la suite dans l’humoristique Sonatine pour Yvette de Montsalvatge et quatre pièces prétendument faciles de Villa-Lobos. Les musiciens proposèrent plusieurs associations à géométrie variable, mais Latchoumia embrasa vraiment la scène ce soir-là par son grand détachement vis-à-vis de la technique. Il offrit une musique imagée, vivante. Du très beau piano. ( 25 mars 2005).

Sylvia Avrand-Margot

Tuesday 6 August 2002
BERLINER ZEITUNG

"Les Oiseaux exotiques " de Messiaen : Wilhem Latchoumia s'engagea avec clarté et force tranquille dans ce tête à tête complexe et fit par là preuve d'une grande éloquence ; preuve s'il en est que le langage de la musique du XXè siècle appartient déjà fermement au répertoire du jeune Musicien.

Sunday 4 August 2002
BERLINER ZEITUNG

A coté des succès de Ravel se trouvait sur le programme "Les oiseaux exotiques" de Messiaen. La partie de piano était interprétée par le jeune Wilhem Latchoumia ; sa précision entièrement dans la détente présage d'un très prometteur pianiste de la musique contemporaine.

Sunday 4 August 2002
DER TAGESSPIEGEL

Les ornithologues ne sont pas les seuls à tomber sous le charme " [Des] oiseaux exotiques " d'Olivier Messiaen pour piano et petit orchestre (1955-56). En effet, il y a dans cette peinture sonore pour solistes, des possibilités limitées de se distinguer de façon perceptible. Le piano expose dans de lointaines séquences la totalité des élément du chatoyant tissu de sonorités et ses interventions en soliste restent rare. Cependant on a rarement entendu les oiseaux de Messiaen gazouiller, crier et piailler avec autant de musicalité et de réalité sous les mains de Wilhem Latchoumia. Un plaisir de la nature au milieu de la salle de concert - dégagé d'un corps de sonorité jeune et travaillé.

Wednesday 31 July 2002
BERLINER MORGENPOST

Par bonheur ce soir il n'y eu musicalement pas de faux pas. Au contraire, l'orchestre d'étudiant du CNSMD joua fabuleusement. Son chef, Peter Csaba, un excellent pédagogue, réussit à arracher à son équipe de musicien un tempérament chargé. Les jeunes français eurent un rapide succès, la jubilation fut sans fin. Ils surpassèrent de loin leurs homologues professionnels. Au cœur du concert il y eu " les oiseaux exotiques " pour piano et orchestre d'olivier Messiaen, cette machine à gazouiller pour Vents et percussion. Celle-ci s'enflamma de l'intérieur lors de la cadence solo, sous le touché fervent de Wilhem Latchoumia. Le morceau sonna un petit peu franchement provoquant, comme une sorte de Ravel dégénéré.